Autre sujet INCONTOURNABLE de compétitivité des cabinets ! On poursuit notre analyse du concept de « marque employeur » appliqué aux cabinets, en se plaçant aujourd’hui du côté des collaborateurs.
❌ CONSTAT :
Jusqu’à présent la difficulté pour les cabinets, et au-delà pour la profession, résidait (et réside encore) dans la fidélisation des collaborateurs.
Aujourd’hui, recruter même des collaborateurs devient difficile.
Le statut social attaché à la profession n’y suffit plus, ni même la réputation d’un cabinet ou encore le niveau de rétrocession.
En tout cas, il ne suffit plus à « compenser » les griefs récurrents formulés à l’encontre du métier (équilibre vie personnelle / professionnelle, hiérarchie ou statut de collaborateur), a fortiori au sein d’une profession largement féminisée.
❎ ENJEU :
Le véritable enjeu n’est pas tant de recruter de bons exécutants.
Il s’agit de recruter des profils moteurs du développement du cabinet et d’attractivité clients, en attente, on l’a vu, d’un service plus créatif et innovant (cf lien en commentaire).
Or, ces profils se rejoignent sur l’importance accrue de l’espace de travail dans le choix ici d’un cabinet, car il reflète le management.
✅ SOLUTION :
Proposer à ses collaborateurs, comme aux candidats, un espace de travail attractif nécessite d’intégrer les sujets clefs suivants :
➡ Décorréler « agencement » et « statut » : l’associé n’a plus nécessairement droit au plus grand bureau 😅 , ce qui impacte aussi le sens de la hiérarchie,
➡ Corréler « occupation de l’espace » et « gestion du temps et du lieu de travail » (présentiel vs travail à distance), ce qui signifie intégrer de nouveaux modes de travail,
➡ Créer des espaces spécifiques stimulant la réflexion, c’est-à-dire adaptés à chaque fonction et facilitant les échanges, ce qui implique de sortir d’une vision étriquée du cabinet (lieu exclusivement fermé dédié au seul travail).
⚠ SINON DANGER :
Redevenir attractif pour cette nouvelle génération passera donc par intégrer que l’aménagement des locaux est une pierre angulaire du management.
A défaut de se mettre au diapason des standards en la matière, les cabinets prennent le risque d’être définitivement délaissés et dépassés par la concurrence (et pas seulement au sein de la profession), voire critiqués publiquement par exemple sur les réseaux sociaux …
Pour finir sur ce sujet, après les clients et les équipes, on abordera un dernier aspect peu évoqué, à savoir l’attractivité du cabinet auprès de ses partenaires tout aussi nécessaires à son développement.
